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    En 1992 aux Jeux de Barcelone, nouveau changement de programme. Seuls les moins de 23 ans (catégorie Espoirs) sont admis. Le CIO a un tournoi plus lisible, la FIFA garde sa Coupe du Monde au soleil et trouve là une Coupe du Monde Espoirs qui n’existait pas à son calendrier. Tout le monde est content. Sauf le public qui boude copieusement les stades espagnols. Et le CIO, qui finit par bouder lui aussi. Jamais content.

    1996, dernière modification en date, on octroie une dérogation pour trois joueurs par équipe au dessus de 23 ans. Pourquoi trois, et pas un ou cinq? C’est comme ça. Cela donne un tournoi espoirs mais pas totalement avec des joueurs professionnels mais pas tous.

    On en est toujours là, alors que les Jeux de Pékin se profilent.

    A quoi cela sert-il? On sait depuis toujours que le football n’est pas le sport roi aux Jeux alors qu’il l’est dans le monde le reste du temps. Les Jeux Olympiques non pas besoin du football pour assurer leur popularité; le football n’a pas besoin des Jeux. Pire encore, ils posent des problèmes de calendrier à tous les clubs pour libérer des joueurs à l’autre bout du monde, pour un tournoi sans grande importance.

    Une raison simple à cela: les Jeux ne font pas partie du calendrier du footballeur.

    Les Jeux ne sont pas et ne seront jamais le summum de la planète football. Ils ne sont pas le climax d’une saison et l’aboutissement d’une génération. Les rêves suprêmes sont la Coupe du Monde, l’Euro, la Ligue des Champions, pas les Jeux.

    A l’heure où l’on devrait se pencher très sérieusement sur le dégraissage de l’obèse programme olympique, à l’ère des débats sans fin sur les saisons trop longues, il serait franchement bienvenu de supprimer purement et simplement le football du monde olympique.

    Le Rugby ou la Formule 1 n’en font pas partie et n’en souffrent pas le moins du monde. Leur histoire diffère, les références sont autres. Le tournoi olympique de Basket est bien la compétition suprême de ce sport. Rien de tout ça pour le football.

    Rien de tout ça pour le cyclisme sur route, le tennis ou le base-ball non plus...
    A choisir, Nadal, il préférerait quoi? Taper Federer à Wimbledon ou la médaille d’or aux J.O.?


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    Sport olympique depuis 1908, le football était déjà présent dès les origines comme sport de démonstration. Il partage toutefois avec les Jeux une histoire tourmentée qui perdure aujourd’hui. A l’origine, le tournoi olympique de football présentait les meilleurs équipes, composées des meilleurs joueurs. Quoi d’anormal à ce que les meilleurs athlètes du monde participent aux Jeux Olympiques?

    Le premier grain de sel dans le rouage des anneaux intervient en 1930, date de la première Coupe du Monde de football. L’Uruguay, pays organisateur, devient le premier pays à soulever la petite statuette dorée. Les Sud-Américains récidiveront en 1950 au Brésil. Pourtant, sur le maillot de la "Céleste" figurent quatre étoiles. Deux d’entre elles symbolisent les victoires à la Coupe Jules-Rimet (appellation contrôlée de l’intérieur du pied), les deux autres rappelant les victoires aux tournois des Jeux Olympiques de 1924 et 1928.

     

    Avant 1930, le tournoi olympique était la seule compétition mondiale de balle au pied un peu sérieuse. Son vainqueur pouvait dès lors légitimement prétendre au titre de meilleure équipe de la planète. La création de la Coupe du Monde créa donc un premier schisme.

     

    La professionnalisation du football dans les années qui suivirent enfonça le clou. Il était inconcevable - et pour un bon bout de temps encore - que les héros de l’Olympe touchassent quelques billets. Le tournoi olympique de football restait le domaine des footballeurs amateurs.

     

    Sauf que voilà, l’amateurisme, il était très relatif selon les pays.

     

    En Europe de l’Est, c’était très simple: tous les sportifs étaient amateurs. Officiellement, ils étaient employés de l’administration, dans l’armée pour beaucoup d’entre eux. Aujourd’hui, on appellerait ça un emploi fictif. Peut-être même qu’à l’époque on appelait ça comme ça aussi, mais pas à l’est du Mur. Ces fonctionnaires fantômes avaient tout leur temps pour se consacrer à leur activité sportive.

     

    Les pays de l’Est pouvant donc présenter leur meilleure équipe face à d’anonymes occidentaux, les résultats furent imparables. Toutes les médailles d’or pendant trois décennies revinrent au bloc socialiste, chaque pays recevant son sésame: Hongrie en 1952, 1964 et 1968, URSS en 1956, Yougoslavie en 1960, Pologne en 1972, RDA en 1976 et Tchécoslovaquie en 1980.

     

    Mais non contents de truster l’or, ils gagnaient aussi l’argent. Cela donnait des finales type Hongrie-Bulgarie ou RDA-Pologne, aussi alléchantes qu’un épisode de "Voisin, Voisine".

     

    Le CIO (Comité International Olympique) en ayant assez de les voir s’amuser entre eux décida d’ouvrir le tournoi aux pros, en 1984 à Los Angeles. Oui, mais? Quid de la Coupe du Monde? La FIFA (Fédération Internationale de Football) ne souhaitait pas voir une compétition aussi médiatisée que les Jeux Olympiques faire de l’ombre à son joli jouet, jouet qui avait passablement grossi depuis 1930.

     

    On décida alors de n’autoriser que les professionnels n’ayant jamais pris part à un match de Coupe du Monde. C’était les meilleurs qui jouaient mais pas vraiment non plus. Comment ménager la chèvre, le chou, mais pas la cohérence. La France remporta la breloque en Californie avec Bijotat, Xuereb et Thouvenel plutôt qu’avec Platini, Giresse ou Bossis, sacrés simples Champions d’Europe un mois aupqravant. L’équipe B, en quelque sorte.

     


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    Si certains critiquent le choix contestable de Cannavaro comme ballon d’or 2006 par le biais du dopage, de la corruption ou je ne sais quoi d’autres ( ce qui constituait quand même les principale raisons pour lesquelles,on critique Cannavaro),mes arguments les renvoyait aux manque de pertinences de leur remarques....et j’ai choisit Zidane justement parce qu’étant notre dernier ballon d’or français et qu’il était aux yeux de certain encore en course (ainsi qu’Henry ) pour ce trophée,il était le point de repère de beaucoup...Au point de manquer d’être objectif et d’occulter la valeur des autres joueurs présents dans la saison et a la coupe du monde...

    Quant a « l’italophobie » de certains, il n’y a qu’a lire les remarques a la con de certains depuis la finale, pour s’en apercevoir.... Si tu critique le ballon d’or de Cannavaro , que tu conteste le choix de France Football mais que tu ne lise pas leurs argumentaire concernant les raisons de l’attribution de cette récompense, tu te comporte comme un Fouquier-Tinville de Prisunic ,qui veut bien condamner a charge mais qui n’écoute pas la défense et les preuves a décharges ...Tu est donc aussi dans l’art d’avoir toujours raison, surtout si tu ne veux pas lire les avis différents des tiens !

    Pourquoi alors, autant discuter sur le choix du Ballon d’or, si tu prends la rédaction de France Football pour des baltringues ? Pourquoi focaliser sur le duel avec Carew ? Thuram a eu un mal de chien avec Munitis durant le match Espagne France de l’euro 2000, ça n’en reste pas moins un très grand défenseur...L’excuse de l’usure physique et psychologique du a une saison éprouvante, ne tiendrait que pour Henry et consort et pas pour Cannavaro ? Surtout quand on sait que le jeu du défenseur italien dépend beaucoup de sa forme physique qui lui permet de compenser un déficit de taille et de poids comparé aux autres stoppeurs de l’ère moderne....

    Je n’ai pas écrit que je n’etais pas choqué par certaine attitudes de Cannavaro, juste que sa récompense ne me surprend guère au vu des critères édictés par la rédaction de France Football.... Quant au sourire de Cannavaro ,je ne pense pas en avoir parlé (lol)..... Pour jesse, je ne me répéterai pas (ça va encore prendre des plombes et etre chiant a écrire et a lire, lol !), je t’invite a lire quelques un de mes commentaires relatif a la coupe du monde qui te répondront parfaitement quant au mérite, au jeu, et tutti quanti......


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    Seule ombre au tableau pour Ford, les frasques de Matthew Wilson (fils méritant mais turbulent) qui a écopé de 3 800 Euros d’amende pour 19 km/h d’excès de vitesse, résultat, il prendra le départ de sa manche nationale en Grande Bretagne avec une minute de pénalité, c’est malin!!! A noter que Matthew s’est déjà fait prendre une fois en Suède et pas moins de 8 fois en Catalogne, permis à point???......

     

    Enfin, on finira avec ce week-end, en soulignant que le "All Black" le plus célèbre à Hamilton était Valentino Rossi, qui, au volant d’une Subaru Impreza intégralement noire accrochait la 10ème place du général mais décrochait les honneurs de la presse, le "Doctor" qui améliorait ses chronos au fil du week-end et déclarait se faire plaisir, même si la spéciale 2 de Te Koraha, la plus longue du Rallye (43,88 km), lui inspirait ce commentaire pour le moins surprenant à l’arrivée: "...c’est très difficile, et c’est très long aussi. C’est comme aller à l’aéroport de Bologne!..." ...????

     

    Une chose est sûre, en Nouvelle Zélande, ce week end, le Haka avait des intonations Finlandaises et Marcus a écrasé ses adversaires, digne d’un Kiwi!!! Pour l’occasion les Blacks se sont mis au Bleu


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    Alors qu’aux antipodes, les All Blacks Néo-Zélandais donnaient une leçon de Rugby à nos vaillants Bleus, c’est un autre ovale qui triomphait en Nouvelle Zélande, celui, Bleu justement, de Ford qui arrachait grâce au doublé Gronholm/Hirvonen le Titre Constructeur WRC 2006, un titre attendu depuis 1979 et le doublé Bjorn Waldegard et Hannu Mikkola au Championnat Mondial!

     

    Quoi de plus normal me direz-vous quand la concurrence (sic) se résumait à une écurie Subaru en éternelle recherche et introspection sportive et une écurie (privée) Kronos-Citroën qui alignait ses deux espoirs Ibériques bien loins il est vrai du talent des duettistes de Ford ce week-end; oui, en effet, oui mais ...non!

     

    Non, ce titre (même si l’arracher ne fut pas forcément un haut fait d’arme lors de cette manche Néo-Zélandaise) ne se résume pas à une simple formalité, une sorte de lot de consolation à l’attention d’un Marcus Gronholm forcément amer de voir s’échapper le titre Pilote, car dans ce cas que penser d’un titre Pilote acquis au fond d’un canapé? Rien, rien de plus, les deux titres ont nécessité une somme de travail, de concentration et de fighting spirit tout aussi intense et mesurée, Ford profite certes de l’absence de l’étalon-or actuel du WRC, Sébastien Loeb, mais Sébastien Loeb n’a-t-il pas, aussi, profité d’erreurs de Gronholm lors de cette saison?

     

    Gronholm, qui, à l’image de sa sortie en Australie s’est souvent mis plus de pression par lui même que grâce à l’Alsacien, un Gronholm qui reste néanmoins sur cette saison le seul adversaire à jouer à armes égales avec notre Champion du Monde. Après, les aléas et incertitudes si propres au sport mécanique auront fait le reste, Ford mérite largement ce titre, et Malcolm Wilson peut en goûter à volonté la douceur.

     

    Le Finlandais, qui a pris la tête dès le premier scratch, signera les 5 scratchs de la première journée, survolant ainsi ses adversaires, le reste du week-end étant du même acabit, Marcus décrochera une 4ème victoire ici (après celles de 2000, 2002 et 2003) égalant ainsi le record de victoires en Nouvelle Zélande détenu jusque là par Carlos Sainz (1990, 1991, 1992 & 1998), Mikko Hirvonen décrochant une méritante seconde place et Manfred Stohl qui arrache finalement la 3ème marche du podium à Pons et Sordo, Kronos finissant donc au pied du podium. Une seule chose est sûre, la dernière manche du WRC 2006 en Grande Bretagne devrait être un grand moment de plaisir pour tous puisqu’aucun ne prendra le départ avec une quelconque pression, l’occasion de voir, encore, de très belles choses outre manche.

     

     


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